Le private equity dans l’immobilier

Comme beaucoup, vous avez déjà entendu parler du private equity. Ce concept qui vous semble nouveau ne l’est pas vraiment. Alors, de quoi s’agit-il réellement ? Qu’est-ce que le private equity dans l’immobilier ?

Définition du private equity

Le private equity est un ensemble de mécanismes d’investissement dans les actions d’entreprises qui ne sont pas encore entrées en Bourse. Encore désigné par le terme français de Capital-risque ou capital-investissement, il consiste à injecter des capitaux dans une entreprise pour une raison ou une autre.

Le capital-risque se base sur l’argument principal d’un rendement largement supérieur à celui des classes d’actifs classiques. Pour de nombreux particuliers, il s’agit d’une opportunité pour diversifier leur patrimoine et aussi pour bénéficier d’un avantage fiscal.

Le fait que l’entreprise placée en portefeuille dans le cadre d’un capital-investissement, ne soit pas cotée en bourse, l’investisseur ne subit pas les inconvénients inhérents aux fluctuations des marchés financiers.

Ce type d’investissement se fait dans tous les secteurs depuis des siècles déjà. Dès lors, il existe des private equity dans l’immobilier.

Caractéristiques du capital-risque

D’un point de vue du Retour sur Investissement (ROI) et de performances, le private equity est très attractif. Il permet à l’investisseur d’acquérir des parts dans une entreprise, quelle que soit sa taille. Ces parts peuvent être minoritaires ou non et ne sont couvertes par aucune garantie.

En général, la période nécessaire pour réaliser une forte plus-value à la sortie du capital-risque est de 3 à 8 ans.

Les participations en private equity sont destinées au financement de 4 types d’activités.

Capital innovation

Ici, les participations serviront au financement d’une entreprise en phase de création. En effet, les entreprises ont tendance à leur démarrage, à ne pas trouver de financement bancaire.

Le capital innovation est également appelé capital-risque du fait que le risque ici, est élevé et l’investisseur n’a aucune garantie de rentrer dans ses fonds. Cependant, l’espérance de retour sur investissement est généralement très élevée. Bien souvent, les gains font plusieurs fois le capital investi.

Le capital développement

Dans le cas d’espèce, l’entreprise est déjà mature et génère des profits. Les ressources collectées serviront à financer la croissance interne ou externe de l’entreprise en l’occurrence une société immobilière. Ici, le risque est mesuré parce que l’entreprise a un passé comptable.

Le capital retournement

Les ressources collectées sont destinées à la restructuration d’une entreprise en pleine crise de fonctionnement. Il s’agit généralement d’entreprises au bord de la faillite. Les banques ne répondent souvent pas à l’appel de fonds de telles entreprises. Le seul recours possible est l’ouverture du capital à un ou plusieurs investisseurs. Le risque ici, est également grand. Néanmoins, les performances peuvent dépasser l’espérance de l’investisseur.

Le capital transmission

Les fonds collectés serviront à accompagner une entreprise lors de sa cession ou transmission. Bien souvent, ce type d’investissement a lieu quand des actionnaires majoritaires envisagent de se retirer. La mobilisation des fonds se fait par rachat de l’entreprise par une holding. Cette dernière qui se constitue occasionnellement s’endette pour effectuer l’opération. Le risque est mesuré et le ROI particulièrement intéressant.

Quand parle-t-on de Private Equity immobilier ?

Ici, le fonctionnement de l’investissement est à peu de chose près, identique à ce qui a été précédemment démontré. En effet, les ressources mobilisées dans le cadre du capital-risque serviront à financer exclusivement les opérations immobilières d’une entreprise non cotée en bourse.

Le capital-risque dans l’immobilier ou private equity real estate (PERE) peut servir à effectuer des acquisitions, à restructurer des actifs et à promouvoir les opérations de commercialisation de biens immobiliers.

Dans le cadre d’un private equity immobilier, l’objectif n’est pas d’avoir un rendement. En effet, l’espérance est une plus-value. Généralement, le retour sur investissement se situe entre 8 et 12 %. Ce ROI dépend bien évidemment de la durée de l’investissement, mais également du taux de commercialisation des opérations.